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Saviez-vous que notre corps dispose de différents microbiotes ? Au niveau de la peau, de la bouche ou du vagin…  Cependant, c’est le microbiote intestinal qui est le plus important d’entre eux, avec un poids approchant les 2kg !

Mais, en fait, qu’est-ce que le microbiote intestinal ?

 

Le microbiote intestinal caractérise l’ensemble des bactéries, virus, parasites et champignons commensaux (non-pathogènes) qui occupent notre intestin grêle et notre colon. Ainsi, nos intestins abritent près de 1012 à 1014 micro-organismes, ce qui équivaut à 2 à 10 fois plus que le nombre de nos cellules.

La diversité du microbiote diffère d’un individu à un autre autant sur le plan quantitatif que qualitatif, ce qui lui confère toute sa complexité.

 

A quoi sert-il exactement ?

 

Le microbiote intestinal a de nombreux rôles que les chercheurs arrivent de mieux en mieux à étudier, en voici quelques uns :

 

> Fonction de protection ou effet barrière : Les bactéries du microbiote intestinal forment un film protecteur le long de l’épithélium intestinal et, ainsi, empêchent les bactéries pathogènes et autres molécules de traverser la paroi intestinale. Cependant, lorsque ce film est altéré (microbiote en dysbiose), il laisse les molécules de la lumière intestinale agresser la paroi de l’intestin et cela peut provoquer un phénomène d’hyperperméabilité intestinale. C’est-à-dire que la fonction barrière disparaîtrait et qu’ainsi toutes les molécules (allergènes, bactéries, virus, toxines…) se trouvant dans les intestins seraient amenées à pouvoir traverser la membrane et provoquer des réactions inflammatoires.

 

> Fonctions digestives : Lors du processus de digestion, certaines fibres alimentaires arrivent dans le colon non-digérées. Ainsi, ce sont les bactéries du microbiote et leurs enzymes spécifiques qui vont dégrader ces éléments.

 

> Fonctions métaboliques : Les bactéries présentent dans le microbiote participent à la synthèse de vitamines essentielles comme la vitamine K, facteur de la coagulation sanguine, ainsi que les vitamines B1, B8, B9 et B12 (thiamine, biotine, acide folique et cobalamine) qui jouent de nombreux rôles dans notre organisme et interviennent notamment dans les mécanismes de production d’énergie. Elles participent également à la synthèse des neurotransmetteurs, notamment la sérotonine (produite à 95% dans notre intestin), du GABA, de la dopamine et de la noradrénaline. De plus, elles participent au métabolisme des glucides, des lipides, des protéines et des gaz.

 

> Fonctions immunitaires : Les intestins possèdent une grande partie de nos cellules immunitaires. Il est également en permanence en contact avec le milieu extérieur et  donc stimule le système immunitaire 

 

> Fonctions neurologiques : De nombreux neurones (200 millions) se trouvent dans le microbiote. Ainsi, des études ont suggéré qu’en plus de ses fonctions métaboliques et immunitaires, le microbiote intestinal prendrait également part à la communication entre l’intestin et le cerveau et influencerait le fonctionnement cérébral. Les mécanismes ne sont pas encore totalement décryptés, cependant, nous savons que le microbiote intestinal agit sur le cerveau par les voies sanguines et nerveuses via la sécrétion et libération de certaines molécules, notamment des hormones.

Cette communication intestin-cerveau a conduit les chercheurs à s’intéresser aux liens possibles entre un déséquilibre au niveau du microbiote intestinal et certains troubles psychiques comme le stress, l’anxiété, la dépression et même les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…).

Par ailleurs, une altération de l’équilibre des bactéries du microbiote, appelée dysbiose, peut être responsable de certaines maladies de nature auto-immunes ou inflammatoires.

 

 

Le microbiote intestinal est-il inné ou acquis ?

 

Le microbiote intestinal commence à se constituer à partir de la naissance. En effet, lors d’un accouchement par voie basse, il y a un contact avec la flore vaginale de la mère. Ensuite, pendant les premières années de la vie et en fonction de la génétique, de la diversification alimentaire, du niveau d’hygiène, de l’environnement et des éventuels traitements médicamenteux, la composition du microbiote va évoluer autant quantitativement que qualitativement. Chez l’adulte la composition n’évolue plus. Cependant, des facteurs externes pourront venir modifier celle-ci. Par exemple, des fluctuations hormonales (testostérone, oestrogènes), des traitements médicamenteux (antibiothérapies à répétition), certaines infections (gastro-entérite), des modifications de l’hygiène de vie (arrêt du sport, changement d’alimentation,…), du stress chronique peuvent venir influencer la composition du microbiote à plus ou moins long terme.

 

Quels sont les facteurs déséquilibrant le microbiote ?

 

> Le mode de naissance (césarienne).

> De mauvaises habitudes alimentaires et/ou une mauvaise hygiène de vie.

> Une alimentation ultra transformée.

> Des traitements médicamenteux à répétition ou sur le long terme.

> Un mode de vie stressant.

> Une exposition aux toxiques (tabac, alcool, additifs).

> Du sport intensif

> La ménopause

 

Lorsque le microbiote est en dysbiose il a un impact négatif sur la santé. Cet impact peut être de l’ordre d’une simple dérégulation ou de l’apparition d’une pathologie

On identifie, aujourd’hui, plus clairement le lien entre certaines pathologies et un microbiote en dysbiose :

> Troubles fonctionnels digestifs (diarrhée ou constipation chronique, syndrome de l’intestin irritable,…)

> Allergies ou intolérances

> Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)

> Infections

> Maladies métaboliques (obésité, dyslipidémie,…)

 

 

Quel lien entre microbiote et alimentation ?

 

Les bactéries sont des êtres vivants et par conséquent elles se nourrissent des aliments que nous mangeons.  Ainsi, elles sont particulières sensibles à notre alimentation. De ce fait, il nous est possible d’encourager le bon développement des micro-organismes peuplant nos intestins via notre alimentation. Voici quelques conseils que vous pourriez appliquer :

 

> Mangez varié, équilibré et de saison pour couvrir vos besoins nutritionnels et profiter des bienfaits de toutes les vitamines et de tous les minéraux et oligo-éléments.

 

> Végétalisez vos repas : des fruits, légumes et céréales complètes à gogo ! Ces derniers, véritables sources de vitamines, minéraux, oligo-éléments et fibres favoriseront un état de symbiose, c’est-à-dire l’équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries du microbiote, ce qui maximisera l’absorption des nutriments, et régulera les fonctions immunitaires, l’inflammation, les hormones et l’humeur.

 

> Limitez les produits d’origine animale, notamment la viande rouge.

 

> Evitez au maximum les aliments ultra-transformés, bourrés d’additifs alimentaires.

 

> Ajoutez des aliments fermentés et des probiotiques à votre alimentation : les yaourts au bifidus, le miso, le kéfir ou encore le kombucha contiennent des bactéries favorisant le développement des bonnes bactéries du microbiote.

 

> Consommez des prébiotiques d’origine végétale chaque jour : on trouve des prébiotiques dans les légumes verts et à feuilles vertes (haricots, salade, épinards…). La chicorée, les pissenlits, les oignons, les poireaux, les asperges, mais également les bananes, l’avoine et le soja en sont également de bonnes sources.

 

> Evitez au maximum la prise répétée d’antibiotiques ou associez la prise à une cure de probiotiques pour rééquilibrer votre microbiote : en effet, les antibiotiques permettent d’éliminer les mauvaises bactéries mais également les bonnes.

 

> Limitez votre consommation d’acides gras saturés : privilégiez les sources saines d’acides gras, comme les huiles végétales, les oléagineux et les poissons gras.

 

Au niveau énergétique :

L’automne est une saison particulièrement importante du point de vue de l’énergétique chinoise. Elle est caractérisée par le sens de l’organisation qui renvoie à l’élément métal dont l’organisation moléculaire est fixe et ordonnée. Ainsi, l’incapacité à faire face à l’imprévu et à lâcher prise entraînent des déséquilibres énergétiques au niveau du Poumon et du Gros Intestin, les deux organes correspondant à l’élément métal. Ces déséquilibres énergétiques se manifesteront donc au niveau respiratoire ainsi qu’au niveau du transit intestinal : rhumes à répétition, pâleur, problèmes de peau, constipation, essoufflements,…De plus, le Poumon et le Gros Intestin sont en lien avec le monde extérieur. De ce fait, ces déséquilibres s’accompagneront souvent d’une sociabilité difficile et d’un comportement casanier.

Afin d’éviter l’apparition de ces déséquilibres, cherchez à stimuler ces organes par différents moyens : grâce à des exercices respiratoires, une alimentation légèrement épicée (bénéfique au Poumon) ou grâce à une thérapie énergétique. Alors, venez découvrir nos thérapies énergétiques sur le site www.celinehadjadj.com !

 

 

Le petit plus de Naturel Conseil :

L’équipe de Naturel Conseil a élaboré Cleanflore dans le but de soutenir votre microbiote intestinal ! Cleanflore allie 4 souches de ferments lactiques rigoureusement sélectionnées pour leur efficacité :

> Lactococcus lactis

> Lactobacillus casei

> Lactobacillus acidophilus

> Bifidobacterium bifidum

Une cure de 1 à 3 mois permettra d’améliorer la digestion, de prévenir ou traiter les diarrhées et soulagera les symptômes de l’intestin irritable.

Pour une action sur l’humeur et la dépression la cure dure de 4 à 6 semaines.

Ces cures peuvent être réitérées plusieurs fois dans l’année.

 

Vous pouvez également associer cette cure à la prise de compléments alimentaires agissant sur le stress et l’humeur.

Ainsi, nous vous suggérons d’associer Cleanflore avec Sérinity. Sérinity est une synergie d’extraits végétaux et d’actifs connus pour leurs propriétés relaxantes, il est notamment composé de :

> Griffonia, il présente une forte teneur en 5-HTP (5-hydroxytryptophane) qui est un précurseur de la sérotonine, l’un des principaux neuromodulateurs du système nerveux central. Le griffonia améliore ainsi l’activité cérébrale.

> Aubépine, elle est traditionnellement utilisée pour aider à diminuer l’agitation et l’irritabilité. Le GABA (acide gamma-amino butyrique), issu du germe de riz, représente le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau. Il a pour fonction principale de diminuer l’activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe.

> Magnésium et vitamine B6, qui contribuent au fonctionnement normal du système nerveux et à des fonctions psychologiques normales.

Attention : ne correspond pas aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux personnes suivant un traitement antidépresseur.

 

 

 

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Soline GARNIER, diététicienne-nutritionniste.

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